J.Edgar Hoover

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J.Edgar Hoover, président du FBI de 1924 jusqu'à sa mort en 1972 ,initiateur du COINTELPRO qui était un programme radical, il s'est battu contre le communisme et rattacha toutes les affaires qu'il condamnait au communisme pour les combattre.

 

Les réactions du gouvernement ; du FBI : J. Edgar Hoover, chef des services fédéraux, lance le

programme baptisé « Cointelpro » (Counter Intelligence Program), qui a pour objectif de détruire,

et ce par tous les moyens, tout groupe révolutionnaire. Leurs moyens d’action ne furent pas

condamnés, même s’ils provoquèrent une vague d’assassinats et d’arrestations injustifiées afin

d’affaiblir le BPP. Le 4 décembre 1969, grâce à un espion du FBI qui a infiltré le BPP de Chicago,

les services fédéraux peuvent lancer un assaut sur leur appartement. Deux « panthers », Hampton

(21 ans) et Mark Clark (17 ans), sont assassinés dans leur sommeil. Quatre autres membres du parti

sont blessés. Pour illustrer cette corruption totale, aucun policier ne fut inculpé. De plus, il faut

souligner que sur 90 balles tirées dans l’appartement, une seule fut tiré par un « panther ». Par la

suite les quatre survivants ont tous été arrêtés pour tentative de meurtre.

S’ajoutent à tout ceci de divers désaccords, tels que la présence des Blancs dans le combat pour

l’égalité, et ceci entraîne des séparations entre le BPP et leur alliés. En 1969, un affrontement armé

contre le SNCC (Student Nonviolent Cordinating Comittee) a lieu dans une université à Los Angeles

et provoque deux morts.Dans la crainte du FBI, en 1968, Catherine et Edlridge Cleaver fuient les

Etats-Unis et trouvent asile à Alger.

 

La Note envoyée par J Edgar Hoover à l’ensemble de ses agents, le 25 mars 1968 fut exécutée à

la lettre : le Cointelpro devait "empêcher la coalition de groupes nationalistes noirs (...)

empêcher la naissance d’un messie qui pourrait unifier et électriser le mouvement nationaliste

noir (...) Il faut faire comprendre aux jeunes Noirs modérés que, s’ils succombent à

l’enseignement révolutionnaire, ils seront des révolutionnaires morts". Une autre note datée du 3

avril, expose les termes de l’alternative. "Ne vaut-il pas mieux être une vedette sportive, un

athlète bien payé ou un artiste, un employé ou un ouvrier (...) plutôt qu’un Noir qui ne pense qu’à

détruire l’establishment et qui, ce faisant, détruit sa propre maison, ne gagnant pour lui et son

peuple que la haine et le soupçon des Blancs ?"

 

Il s'agit de détruire le BPP par tous les moyens. Des pressions sont exercées de toutes parts afin

d'isoler les Panthères.

1. sur des journalistes de renom afin qu'ils publient des articles de désinformation,

2. sur les églises pour qu'elles cessent d'accueillir dans leurs locaux les programmes de déjeuners

gratuits organisés par les panthères pour les élèves,

3. sur l'ensemble des supporters, personnellement menacés, dans leur emploi etc.

L’abus de pouvoir du FBI et des polices locales se poursuit dans les années 1970 : 38 panthers tués

 

Edgar Hoover les proclame "ennemi n°1 de la sécurité de l'état" à la télévision. Les meurtres, les

complots, les fusillades et les tortures s'amplifient alors, avec la complicité du gouvernement de

Richard Nixon et de la CIA menée par Richard Helms.

 

 

 

 

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